Premier Edit Officiel de Tables de l'Ordre.

En ce 30 Octobre 2007, l'Ordre du Saint Regard Eveillé se dote de sa première constitution, appelée "Le Premier Edit de Tables", qui suit:

- Premier Edit Officiel de Tables de l’Ordre –

I. Des Allures de l’Ordre des Chevaliers du Saint Regard Eveillé.

A. Des convictions personnelles.

Les Chevaliers ne rendent de compte à personne d’externe. En effet, il ne sera pas compté d’alliance alliée ou d’ennemi déclaré, car l’Ordre se revendique au dessus des conflits universels et que chacun peut faire les choix d’affinité qui lui conviennent. L’Ordre sera alors le rassemblement d’un faisceau de relations en constante évolution et non pas un carcan figé et englué de relations officielles qui paralyseront ses membres. Mais il existera trois sortes de distinctions qui seront adressées aux Empereurs qui gravitent autour de l’Ordre, qui seront traitées un peu plus bas. Il est notoirement important de considérer que quatre notions de base font le ciment moral de l’Ordre : intégrité, courage, honneur et fraternité. Détaillons.

a. L’intégrité.

Il s’agit alors de ne pas plier face à un contretemps, de ne pas trahir ses frères d’arme, de se porter garant comme défenseur de la survie de l’Ordre avant de l’épanouissement total de son propre Empire. En d’autres termes, il s’agit d’être entier dans chaque chose entreprise et c’est en cela qu’il n’y aura pas de Chevalier fantôme dans l’Ordre. En effets, il sera laissé à un Chevalier une période d’absence dite de tolérance, sans prévention quant à son début tant qu’à son terme, laquelle sera de 7 jours. Au-delà de ce délai, sans signe de vie émis par le Chevalier inquiet d’absence et ce quelque soit son titre et sa fonction, celui-ci est démit et déporté au grade d’Ecuyer. Une cession extraordinaire de l’Assemblée Constituante sera ouverte si la situation l’exige.
b. Le courage.

L’Ordre n’entrera jamais dans une guerre de manière unie, que celle-ci soit volontaire ou subie. Et c’est fondamentalement en cela et en sa capacité à passer au travers d’un conflit par le silence qu’il se place au dessus des autres organismes communautaires d’Empire, appelés des Alliances. Ainsi donc l’Ordre n’obligera jamais un de ses serviteurs, que sont les Chevaliers en tous genres, de commettre des actions pour le bien du groupe, au détriment de son propre épanouissement. C’est ainsi et par la certitude que l’Ordre est avant tout le vœu de 14 Empereurs à se rallier à une seule et même volonté de pérennité. Mais face à un ennemi qui prend manifestement une agilité particulière à causer préjudice matériel ou moral à un des Chevaliers, c’est l’ensemble de la communauté du Saint Regard qui appelle au courage et à la rage de chacun. En effet, la colère, la rage et le défi réunis, catalysés par une cause noble de châtiment supérieur, se feront alors les glaives de notre Ordre. Le courage est pour, par cela strictement indispensable, et tout Chevalier douillet, indulgent de la sécurité de sa communauté risquera une destitution temporelle relativement longue, selon la gravité de la faute.

c. L’honneur.

Cela est la notion à la fois délicate et fondatrice de l’idée de la Chevalerie. En effet, le mensonge, la trahison, la manipulation, l’inquiétude, l’influence ou les menaces sont-ils des procédés qui cohabitent avec une approche de l’honneur ? L’honneur n’est pas une approche du bien ou du mal, il ne correspond pas ici et pour nous à la gentillesse ou à la méchanceté. L’honneur revient à la violation ou non des intérêts de la communauté de l’Ordre et ne sera jugé que sur la base du rayonnement acquis des Chevaliers. En d’autres termes, il n’est pas d’autres interdits que les trois suivants : les bots ne sont ni tolérés ni ignorés, une agression vis-à-vis d’un Chevalier et une attitude dégradante (vulgarité, violation d’Ambassade, etc…).

d. La fraternité.

Elément fondamental de l’Ordre, il corrobore les idées développées au sein de la question de l’honneur et du courage, allons même jusqu’à projeter qu’il réunit à lui seul les trois précédents termes et qu’il les lie d’une inviolable nécessité. La loyauté intervient systématiquement avec ce principe fondamental et son absence sera frappée de l’exil du Chevalier. En l’absence des trois précédents critères exigibles, si la fraternité prévaut et bien que se manifestant d’une façon maladroite, la Chambre des Lords se pourra soutenir par une action morale à principe communicatif (MSN, téléphone, etc…) afin de sensibiliser le Chevalier en défaut à l’intérêt d’une vraie fraternité au sein de la communauté. L’idéal de l’Ordre sera atteint lorsque la communauté sera assurée de dépasser le carcan relationnel d’Ogame et qu’une réelle amitié soudera ses différents composants. Le principe primordial et fondateur de l’Ordre est en effet l’amitié, lequel amène quasiment systématiquement les quatre conséquences ainsi évoquées.

e. Du reste.

Il n’est pas demandé d’autres attitudes aux Chevaliers et ils ne sont pas tenus de respecter des pratiques comme la franchise, l’usage de la ruse étant tout à fait admis comme un artefact utile dans les enjeux entre les Empires. Ceci dit, le fourvoiement et la manipulation ne doivent jamais être tentés à l’encontre des Chevaliers, et ce pour une performance plus saine, mieux construite et absolument dévastatrice. Une muraille ne peut être montée sans ses bases, et l’Ordre a pour but de dresser un édifice titanesque de puissance qui rayonnera aux quantités innombrables des coins de l’univers.

B. Des Cas particuliers au sein des Etrangers.

Il existe alors trois distinctions qui seront logiquement attribuées aux Empereurs non membres de l’Ordre et qui ne seront en rien une généralité attribuable à des alliances. Il sera en effet question d’une immunité croissante face aux raids et aux schémas de manipulations politique de l’Ordre.

a. La Croix du Ciel.

Les Empereurs qui se voient gratifiés de ce titre peuvent dans un premier temps et de manière relativement anodine prétendre à des échanges commerciaux privilégiés au sein de l’Ordre. Ils ne sont pas mis à l’abris de raids bénéfiques pour un Chevaliers mais peuvent invoquer à juste titre le droit d’immunité si un de ceux-là s’apprête à détruire totalement sa flotte, quel que soit le bénéfice. Bien que les Chevaliers ne soient tenus de rien en matière de choix pour les attaques groupées, par cette distinction, l’Empereur est relativement accrédité par l’Assemblée Constituante. Et c’est justement cet organe qui va décerner le titre, après un vote qui devra rassembler les quatre cinquième, au minimum.

b. La Croix d’Or.

Les Empereurs qui se voient gratifiés de ce titre peuvent dans un premier temps et de manière relativement anodine prétendre à des échanges commerciaux privilégiés au sein de l’Ordre. Et dans un second temps ils sont non seulement protégés des raids, quels qu’ils soient, mais aussi des services que l’on pourrait demander à un Chevalier. En effet, si la Croix du Ciel ne protège pas contre une attaque groupée, la Croix d’Or plie le Chevalier à ne pas participer à un groupé contre la cible. Et l’Assemblée Constituante appuie volontiers le choix d’Attaques groupées avec ces Empereurs là. Malgré tout, en apprenant l’existence d’un raid contre le détenteur de la Croix d’Or, il n’est tenu d’aucune information ni de redevance vis-à-vis de la victime. Le moyen d’attribution est strictement le même que pour la Croix d’Or.

c. La Sacrée Croix du Phoenix.

Les Empereurs qui bénéficieront de ce titre pourront toujours se compter sur les doigts d’une seule main. Car alors, ils bénéficient d’une immunité totale quant aux intentions de l’Ordre et seront même tenus au courant des informations les concernant qui passeront sous le contrôle du Saint Regard. Ils seront les meilleurs alliés et les plus propices candidats à rejoindre l’Ordre. En effet, un Ecuyer doté de la Sacrée Croix du Phoenix bénéficie d’un traitement de vote très particulier. Elle est délivrée sur proposition des Sénéchaux et par acceptation ou non du Roi. Un même Empereur ne peut pas être proposé plus de trois fois à celle la.

C. Des procédures d’admission.

Il en existera de deux sortes : les cycles dits internes et les autres, externes.

a. Les cycles internes.

Ceux-là bénéficieront d’un parrainage de la part d’un Chevalier et leur candidature n’excédera pas la semaine de délibération, les questions seront formelles bien que les réponses tout de même étudiées consciencieusement. Ils bénéficieront d’une entré beaucoup plus facile et aisée, quelque soit leur niveau d’Empire, à ceci prêt de quelques considérations abyssales.

b. Les cycles externes.

Il en existe encore de deux sortes : les inconnus et les distingués. Les seconds bénéficieront d’un traitement très similaire à ceux d’un cycle dit interne, à savoir qu’ils n’auront pas plus de deux semaines de candidature et aucune mission à exécuter. Les premiers quant à eux auront un schéma de candidature en trois phases : les questions, le Rôle-Play et la mission. Au terme de quoi ils entreront dans une phase statuaire d’Ecuyer pendant une période propre à chacun. Et alors en effet, une candidature pourra prendre jusqu’à quelques mois. Ainsi, est fortement privilégié les réseaux et les pistons, de façon très efficace et volontaire : aucun inconnu motivé par quelques espionnages ne peut entrer au sein de l’Ordre.

II. Des Organes de l’Ordre des Chevaliers du Saint Regard Eveillé.

A. Le Roi :

Il est le fondateur de l’Ordre, il en est l’origine et la fin, il est l’alpha et l’oméga de l’Ordre et rien n’aurait été sans son geste de fondation. En pratique, il tranche en cas d’égalité de vote entre les deux chambres, impose ou non son droit de veto face à une décision de guerre et il a un droit spécial face aux Chevaliers Paladins.

B. L’Assemblée Constituante :

Elle est composée de deux Chambres qui votent pour le fonctionnement de l’Ordre. Car alors seront considérés les résultats au sein de ces Chambres comme une seule voix au sein de l’Assemblée Constituante, et présentent chacune la même part d’importance. On parle d’égalité entre les deux Chambres, face aux décisions.

a. La Chambre des Lords :

Constituée des trois Sénéchaux nommés et établis à vie, constituants de la fondation de l’Ordre et, accompagnés du Roi, autorité suprême dont la parole est primordiale. Il s’agit tant d’un titre honorifique que d’une fonction magistrative, pouvant se substituer au Roi en l’absence de celui-ci. Ils peuvent générer des lois, des amendements aux Tables de l’Ordre. Un Sénéchal peut incorporer une autre fonction (Noble ou bien Paladin), bien qu’ils doivent exposer leur demande au Roi, qui validera ou refusera le cumul de fonctions. Les Sénéchaux sont tenus d’incarner les profils parfaits pour chaque fonction.

b. La Chambre des Nobles :

Trois désignés parmi les dix Chevaliers de l’Ordre, qui participent à la gestion de l’Ordre, ses directions, ses lois, ses choix. Les Nobles sont proposés par les Sénéchaux avec validation du Roi. La différence entre les Sénéchaux et les Nobles tient au seul fait que ces premiers ne peuvent pas être destitués. En effet, ces seconds seront régulièrement destitués, il leur sera accordé un mandat de 70 jours, au terme duquel ils seront revalorisés selon leurs mérites. Un RP impeccable et une orthographe irréprochable leur sera demandé, au contraire de leur Empire qui ne se devra pas d’être trop performant. C’est ici la qualité intellectuelle qui est mise en avant.

C. Les Chevaliers Paladins :

Ce sont les trois Chevaliers qui n’ont aucune fonction de législateur au sein de l’Ordre, mais ils bénéficient de la fonction de troupe rapprochée de combat. Ils doivent être combattants aguerris et faire leurs preuves. Leur parcours d’Ecuyer doit être particulièrement brillant en tant que raider. Il ne lui sera pas exigé un RP d’une quelconque qualité bien que l’Ordre lui recommandera de faire un minimum attention à son orthographe et à ses émotions. Ils doivent être détachés, sérieux, rigoureux et semer au sein de l’univers un respect froid et pourquoi pas cruel. Ils sont les forces de frappe et de châtiment de l’Ordre.

» Edition en Vigueur des Tables de l'Ordre du Saint Regard.