L'arrivé d'un fou !

Exodus retournait régulièrement se promener dans la forêt où il avait grandit.
Dans un petit village rudimentaire construit dans le respect du microcosme. Parmi ses semblables, de pacifiques créatures au savoir incommensurable. Il avait appris à reconnaître les plantes, les animaux, à se mouvoir sans bruit en plein jour comme de nuit, à pister toute traces sans ne jamais se tromper.
Il vivait heureux jusqu'au jour où des humains exterminèrent toute sa tribu. Il se retrouva ainsi à errer seul dans la forêt jusqu'au jour où il y avait croisé le Roi rouge qui l'avait alors recueillit et emmené dans son royaume.
Durant les années qui suivirent, Exodus appris à se battre comme un chevalier, il savait manier la hallebarde et la lance comme personne.
Alendil lui confia alors Pandemonium, la grand cité de cristal qu'il gouvernait désormais avec magnanimité et générosité.
Il avait cependant gardé ce contact particulier avec la nature et lorsqu'à son retour il aperçu le cerisier anéantit par la carcasse d'un vaisseau, son sang ne fit qu'un tour et ses poils se hérissèrent le long de son échine. Il sentit alors l'odeur du troll dans l'air.
Il n'eut pas à faire appel à ses dons de pisteurs pour suivre la trace que ce dernier avait laissé derrière lui jusqu'au château qu'il rejoignit au plus vite.

Lorsqu'il arriva dans le salon où l'hôte était reçu il le salua poliment d'un léger signe de tête avant de se tourner vers son roi.

J'espère que les jardiniers royaux se sont déjà mit au travail, je n'ai jamais assisté à un tel massacre en vos terres sire.

Voyant le regard amusé de son roi, Exodus se renfrogna et détourna le regard, comprenant qu'il était certainement le seul à se soucier de cette catastrophe. La vie d'un cerisier valait bien plus que celle d'un homme. Chaque brin d'herbe était un bénédiction, un cadeau du ciel que l'on se devait de respecter.
Exodus aimait la nature plus que les humains qu'il ne tenait pas en haute estime hormis ceux qui faisait partie de son entourage direct.
Il avait pensé que le troll partagerait ses pensées mais il c'était rendu compte que celui ci était plus proche de l'humain.
Il regarda à nouveau son roi et compris...

Citation :

...Il ne l'as pas fait exprès...

Il se résigna alors, Cyric n'avait pas voulut cette tragédie.
Il resta debout derrière son roi et croisa les bras puis se força à retrouver son habituel sourire.

Bienvenue à vous Cyric.

Tout c'était passé si vite dans la tête d'Exodus que tous crurent qu'il avait voulut faire une plaisanterie puisqu'en apparence il avait gardé une attitude calme et un air serein.

Spoiler:

Cyric plongé dans ses songes resta fixé un instant sur les colonades de marbre, avant de sourire à Exodus, qui ma foi avait l'air fortement mécontent.

Toutes mes plus sincères excuse ô Alendil, je ne daignais point importuner l'écuyer à qui j'ai demandé service.


Le troll saisit la jarre contenant l'éternel saké sacré du roi, se servit une coupe à mi hauteur, puis s'instala sur un canapé face à Exodus et Alendil.


Très estimé Roi Rouge, je vous ai très certainement quelques peu manqué d'égard en m'absentant aussi vite qu'un guépard saute sur sa proie, mais une terrible guerre m'a obligé à partir plus vite que je ne l'aurai désiré.

Cyric regarda Alendil, puis les jardins du chateau par la fenêtre. Il observa exodus un court instant, puis retira sa longue cape qui semblait dissimuler un objet soigneusement emballé dans des tissus de soie.

Le troll l'en dégagea de sa ceinture en retira délicatement l'enrobage.

Voici l'une de mes plus belle prise lors de la guerre qui m'a fait manquer à mes obligations...
Laquelle je vous offre en gage d'excuses à mon impolitesse passée.

Le roublard retira lentement le dernier tissus protecteur,
une lame de toute beauté, d'un bleu ciel éclatant illuminait presque la salle, d'une finesse et d'une légerté époustouflante, il en dégagea la garde, qui d'ornements finement déssinés à la feuille d'or venaient s'incruster sur un fond d'argent.

Me rappelant vos goûts pour les cultures de l'Est, je vous prie d'accepter ce Katana d'or, d'argent et d'orichalque pur.
Il a appartenu à l'Empereur contre qui nous avons lutté nuits et jours. Et ce fut par mes talents qu'il en fut défaussé. S'étant battu jusqu'à sa propre fin, j'y ai trouvé mon buttin.

Cyric présenta le katana au roi, tout en faisant révérence.

Quand à l'arbre dans lequel je me suis encastré, je dois bien avoir quelques souvenirs de forumles qui me permettraient de lui redonner sa jeunesse... il faudrait juste que je retravaille quelques runes pour que l'effet du sort soit permanant.

Souriant à Exodus, Cyric pris sa coupe pour ne boire la contenance.