| | Poésies en vrac. | |
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Alendil Le Roi Rouge
Nombre de messages : 428 Age : 35 Alliance : PHI Style de jeu : Mineur Agressif. Autre(s) Uni(s) : ex 35, ex 12 Date d'inscription : 18/10/2007
| Sujet: Poésies en vrac. Sam 20 Oct - 21:25 | |
| Le Monde tourne.
Où va le monde ? Il tourne. Tourne, petit corps, Fragile sous le vent, argent ou petit or. Je lèverais mon bras pour abattre la lune. J’armerais mon épée pour fendre quelques brumes.
Et après ? Haine, colère, larmes, sanglots… Je suis las de tout ça, je suis las de ces mots, Epuisé de moi-même écoeuré d’être moi, Tu as connu ça, se détruire, n’est-ce pas ?
Nous sommes tous les deux enfants issus d’un jour, Où le soleil chantait, où ils croquaient l’amour. Six printemps… Six étés… Six hivers et automnes… Je t’en veux, oh que je t’en veux, même en homme.
Je ne suis ici qu’un personnage virtuel, Une plume sensible, un visage sensuel… En tout cas tu le dis, que je suis fatigué… Je voudrais m’allonger et puis tout oublier.
Paon, Alendil, même moi-même, je nous hais. Ma plume s’envole et tu peux lire ma vie, Et pourtant nos deux cœurs qui battent et sont unis Se déchirent et se fuient, je n’ai que des regrets.
Oui, et pour l’heure, en un amant éploré, Je contente tes vœux par des vers brisés, Oui, pour l’heure, lâche facilité, J’écris et je rêvasse à des soirées passées.
Ce n’est pas texte niais, ni ode sans lyrisme, C’est un cri de mon cœur, qui s’échappe de moi, Moi qui aime être froid, je paie juste ma dîme, Et hésite vraiment à courir après toi.
Où va le monde ? Il flambe, flambe petit corps, Embrasé de désir, le ventre se balance. Je lèverais tes mains pour ne plus les lâcher, Et j’armerais ma bouche d’un éternel baiser…
***
Sans titre
Je crois voir la lumière quand va frémir l'orage et ce ne sont que rêves portés par des nuages qui grossissent sans fin ni jamais me couvrir... J'espère le tonnerre qui sera un soupir!
Je marche et puis j'attends, tout libre et solitaire, je saute entre les flaques, me moquant de misère, me jouant de ma souffrance et mes peurs d'enfance, j'attends que cette foudre me porte et puis m'élance.
S'il existait un dieu, il serait dans nos coeurs, car nous l'aurions rêver, façonner sans erreur... Mais n'ai foi en aucun si ce n'est en l'humain.
Alors fou que je suis, le ciel peut me tomber sur la tête ou les mains, j'attend de voir l'effet avant de craindre l'heure où ma vie prendra fin. | |
| | | Alendil Le Roi Rouge
Nombre de messages : 428 Age : 35 Alliance : PHI Style de jeu : Mineur Agressif. Autre(s) Uni(s) : ex 35, ex 12 Date d'inscription : 18/10/2007
| Sujet: Rencontre au Clair de Lune. Ven 26 Oct - 0:48 | |
| Rencontre au Clair de Lune.
Est-ce le cerisier qui écouta la fée ? Ou bien est-ce la fée qui vint au cerisier ? Sous l’automne au sanglot qui agitait ses vents, Sous un ciel incrusté de milliers de diamants, L’écorce et la magie lièrent connaissance.
La danse des pétales, en rubans colorés, D’un chagrin de luciole pouvait la consoler ? Le bruissement des ailes du petit bout de femme Aura-t-il touché de la sève son âme ? Bien au dessus d’eux la lune menait la danse.
Le rire du Samurai, dans son arbre perché, Le sourire de la fée, sur un nuage bercé.
Une goutte d’étoile s’échappa de ce rêve Et vînt toucher, donner, au rire et à la sève Une promesse douce, un murmure en sanglot, De la plume du cœur d’un cerisier, joyau.
De l’offrande du ciel faite à la terre-mère, Du plaisir des dieux à ces deux là offert, Jaillira sans complexe ce qu’ils en pourront faire, Germera par nature, ce qu’ils en voudront faire. Cette chanson là, la geste de ce soir N’est ultime combat, n’est pas un désespoir, Ce que le barde chante d’une harpe fragile C’est le rêve, c’est magie, c’est cerisier docile.
Le rire de la fée, près de l’arbre jouant, Sourire du Samurai, tendre la regardant.
Un souvenir argent, mélancolie d’automne Passe dans le regard de ce pâle jeune homme, Que la fée le remarque et lui touche l’épaule, Lui volant un sourire, le consolant sans rôle. Une traque tragique poursuit l’être brillant, Le Samurai alors dégaine lentement Et adresse aux traqueurs un sourire cruel, Les faisant fuis sur l’heure, rassurant la si belle.
Le rire des deux lié en une gerbe fraîche : Fleurs de quelques rêves qu’ils partagent de mèche.
Est-ce le cerisier qui, charmé par la fée, Se laissa au sourire d’une bouche apaisée ? Est-ce donc la fée, touchée du Samurai Qui se laissa guider au-delà des murailles De son monde magique, visitant l’univers En surfant doucement, sur les vagues de mer D’un simple firmament, comme voile : une plume, Forgé au Paradis, sans acier, sans enclume, Mais des espoirs des hommes, des anges et des saints, Des espoirs de ces deux aux naïfs dessins…
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| | | Alendil Le Roi Rouge
Nombre de messages : 428 Age : 35 Alliance : PHI Style de jeu : Mineur Agressif. Autre(s) Uni(s) : ex 35, ex 12 Date d'inscription : 18/10/2007
| Sujet: Re: Poésies en vrac. Mar 4 Déc - 4:36 | |
| "Faire de sa nuit un moment utile pour
Faire de sa vie un moment futile pour
Faire de sa mort un moment unique pour..." | |
| | | LiL't
Nombre de messages : 41 Age : 36 Alliance : HHH Style de jeu : RPiste Autre(s) Uni(s) : 10 Date d'inscription : 12/11/2007
| Sujet: Re: Poésies en vrac. Ven 7 Déc - 18:43 | |
| "...Faire de son jour un moment magique." Je me permets de répondre, j'aime beaucoup et c'est plus fort que moi. Ces quelques mots en plus me sont venus tout seul lorsque j'imaginais la suite. Et une question me turlupine...Qu'est-ce qui pourrait rendre la mort comme un instant unique? La conception que l'homme a de la vie et de la mort fait que par défaut la mort est un instant unique et définitif. Mais il y a certainement quelquechose que je n'ai pas saisi, après tout, nos pensées elles aussi sont uniques. | |
| | | Alendil Le Roi Rouge
Nombre de messages : 428 Age : 35 Alliance : PHI Style de jeu : Mineur Agressif. Autre(s) Uni(s) : ex 35, ex 12 Date d'inscription : 18/10/2007
| Sujet: Re: Poésies en vrac. Jeu 13 Déc - 20:31 | |
| Cet été là…
Deux êtres de feux qui s’étreignent, Sous un ciel embrasé, Le blé est jaune, ensoleillé, Leurs cœurs sont chauds, enlacés.
Les crinières fauves De deux lions qui dévorent une vie brûlante, Dans un été brûlant, Un amour brûlant.
Les rayons dorés sont La crinière du soleil. Les rayons aimés sont La crinière de lumière Qui ceint l’homme béni.
La vapeur, la chaleur de l’émotion intense, Et l’excitation à l’allure troublante, Les yeux étincelants d’un désir éveillé Des mouvements, lents, sensuels, intimes.
Suis un lion, bête royale d’orgueil Qui goûte à la lumière et au miel Avec délice.
Ai toujours aimé le froid, la pâleur de la neige, Ai appris à aimer tes bras au milieu de ce froid, Avec tendresse.
Un être de lumière, Au cœur glacial de nuit, Un lion rugissant et fier, Au mains froides et si blanches.
Un fauve est câlin, recherchant la tendresse, Deux fauves sont félins, taquinant leurs faiblesses, Les pelages sont dorés, les pattes puissantes Et l’amour entre eux si sauvages que la vie…
Deux êtres de feux se sont consumés Puis séparés enfin, essoufflés d’un amour Epuisant et brûlant, maintenant avoué Qui leur manque toujours…
P.A.M. | |
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| Sujet: Re: Poésies en vrac. | |
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